»Comme un marchand mercier trafiquant sur les mers, J’ai vu de mon grenier maints pays étrangers. J’ai passé Canada, Vaugirard, Etrurie, Montmartre, Papagosse et toute la Suérie…. De là je suis venu en ce bois étranger. Hé ! Que voilà de gens ! … Je suis fortunément Arrivé en ce lieu pour vendre promptement Toute ma mercerie avec ma bannette.
Je veux les abordant crier ma marchandise : Voilà des oignons, des mouchoirs, Des asperges, des esgrugeoirs, Des épingles, des aiguillerettes, Des peignes de buis, des tartelettes, Des beaux fuseaux. Des devanteaux, Des beaux ciseaux, des beaux couteaux… De l’encre, du papier, des plumes, Des ganivets, des tranche -plumes, Des torche -cus, des cure -dents, Des coupe -bourses, des pendants…. Des heures quartaines à tout prendre, Des clystères d’amour au bout, Du fil, des fuseaux, des quenouilles, Des rets, des connils, des andouilles, Des corbillons, des mannequins, Des vilbrequins, de vieux engins ». Pastorale (1632)
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