J’ai livré une esquisse à une élève confinée, à elle de l’interpréter en la sublimant… L’affaire lui semble compliquée, j’ai dû, par téléphone, prodiguer quelques conseils supplémentaires. Ainsi que cet encouragement : -. C’est pour toi un challenge-. Réponse, du tac au tac : -Et toi, Christine, si la tu peignais à ton tour, cette esquisse d’hiver dont tu m’as fait la réclame ?-
Bien vu. Chiche ! Ce sera une première, je ne travaille pas d’après croquis, ni d’après photo. Tout se tient, bancalement, dans ma pauvre tête.
Allons-y gaiement. Le fond est peint en un blanc pas tout à fait blanc, le dessin sommairement tracé à la craie. Je vais tâcher de me conformer le plus possible à mon modèle, pas de digression, pas de fioriture, pas de fantaisie délirante, pas de rencontre inattendue avec un loup ou un renard des neiges. Juste mon idée première, deux sapins festonnés, quelques arbustes sur un fond de montagnes qui se découpent au lointain. Bien sûr, j’ai -déjà, avant même d’avoir dépassé la première étape- triché avec quelques ajouts de papier-cadeau et une ou deux couleurs subsidiaires. Mais, après tout, créer, est-ce vraiment tricher?
Mon conseil. – Pour recréer un ciel flottant dans mon imaginaire, j’ai opté pour un papier-cadeau fleuri. -. Ne pas chercher à fignoler, seul compte le rendu « non gondolé ». Je limite cette étape à une demi-heure, pause-café comprise… le temps que la colle prenne. Puis je lisse avec un pinceau légérement imbibé d’eau, en deux minutes-chrono, le tour est joué.
Joli, original!
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Superbe. Un beau rêve !
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Ping : Peindre d’après esquisse… Chiche, Christine ? — L’atelier peinture de Christine | l'eta' della innocenza
😊💙
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