Je n’ai pas envie, du moins dans l’immédiat, de me rendre chez ma coiffeuse. Elle est pourtant sympa… toutefois, chez elle, l’on y cause, beaucoup, beaucoup trop. Ma réticence est plus d’ordre philosophique que sanitaire ou capillaire. Je ne tiens pas à communiquer sur MON confinement, pas plus que d’entendre parler du confinement d’autrui.
J’ai donc, à trois reprises déjà, tenu salon de coiffure pour mon propre compte. Je dispose, pour exercer mon art, d’une épaisse tignasse ébouriffée et frisée, hélas grisonnante. Une teinture-maison, appliquée soigneusement, a rendu à ma chevelure sa teinte châtain. Sur cheveux lavés et bien étirés, munie d’un ciseau bien coupant, une coupe « au bol » les a raccourcis de deux-trois centimètres. Sachant que les menus loupés sont dissimulés par les bouclettes. Humidifier lesdites bouclettes permet d’ailleurs de les remettre à leur juste place. Me voilà donc coiffée par moi-même pour une ou plusieurs semaines…
...Le temps que je décide enfin à sortir de ma bulle. Car mon répit est provisoire, sous peu, les affaires reprendront. A moi les expositions de peinture, les vernissages, les rendez-vous artistiques, les événements mondains, les séances culturelles où il faut paraître à son avantage… Et reprendre sa place dans la société.
Mon conseil. Ma solution n’est qu’un pis-aller, rien ne remplace une bonne coupe exécutée d’une main professionnelle. – . Ce »petit rafraîchissement » ne concerne que quelques menus centimètres, uniquement sur les pointes. – . Comme pour toutes choses, il faut se faire un minimum confiance soi-même avant de se lancer. -. Envisager l’exercice, et ses éventuelles conséquences capillaires, avec un minimum d’humour…
Je ne vais jamais chez le coiffeur, je garde mes cheveux longs et lisses, ils ne grisonnent pas encore!
Joli tableau!
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😊✂️
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