-. Dis, Christine, j’ai envie, tout comme toi, d’intégrer des éléments par collage sur ma toile. Est-ce si difficile ? -. Pas vraiment. Un motif simple, intégré dans un décor lui-aussi peu travaillé, gagnera sans grand effort d’imagination à être rehaussé par quelque fantaisie. Pour un portrait, par exemple, on colle (avec une bonne colle pour bricolage, sans lésiner sur la quantité ni la qualité) un ruban dans les cheveux, deux petits boutons pour fermer le col, quelques perles pour simuler un collier. Les plus audacieux iront jusqu’au mini-châle en dentelle, découpé dans un vieux mouchoir sacrifié pour la bonne cause.
La seconde étape, lorsque tu auras intégré la notion » ajout et embellissement par menues fanfreluches », sera de concevoir et composer ton oeuvre autour et en fonction du collage, celui-ci agissant comme un ou plusieurs éléments structurés. – Ça, c’est dans la théorie, mais dans la pratique ?–. Tu conçois ton tableau peint-collé comme un tout, en réfléchissant à l’avance à son exécution. Un plan, au moins dans ta tête à défaut d’être esquissé, ne sera pas inutile pour te repérer et délimiter les différentes zones. Attention à la surcharge !
Mon conseil. -. Cet exercice est délicat, on fait quelques erreurs, puis l’on apprend de ses erreurs. -. Pas plus d’un tiers collage, deux tiers peinture, sinon le tableau n’est plus lisible. -. Gare au poids des matériaux, à leur adhérence, à leur tenue dans le temps, à leur cohérence, on ne colle pas n’importe quoi n’importe où. -. C’est une évidence, mais il est bon de la rappeler, plus la composition est épurée, plus elle gagnera à être rehaussée.-. Soin, patience, créativité, sont les trois piliers du collage.

Le résultat est joli!
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😊💖
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