Les premières interventions datent des années 90… »Il fallait beaucoup d’énergie pour dessiner dans la rue, toujours avec l’angoisse de se faire dénoncer ou attraper par la police. Car les oeuvres n’avaient aucune valeur et ni les galeries d’art, ni les collectionneurs, ne s’intéressaient à nous. Jusqu’à ce que Banksy transforme ce marché. Aujourd’hui, la perception du public a évolué, et le Street Art est devenu une quasi-industrie.’‘
Celui qui parle ainsi n’est autre que Christian Guémy, alias C215, qui en essuya les plâtres dans les années 90. Celui-ci, qui par ailleurs étudia très académiquement l’histoire de l’art et même l’art du portrait, a gardé intacte sa fougue, et rappelle qu’il n’y a rien à vendre, et que l’oeuvre ainsi graftée dans la rue ne vaut que par sa relation au public. Ce qui n’empêche pas, car il faut bien en vivre, de s’y faire un nom et une cote, et de multiplier les interventions en extérieur, les participations aux biennales d’art contemporain, les festivals de graffiti. Le Street Art est sorti de la rue… Pour y retourner, grâce aux commandes bienvenues des collectivités locales, des généreux mécènes (il en existe encore, surtout s’ils y trouvent leur intérêt), d’un public d’initiés. Vous l’aurez compris, le Street Art, le bon, le vrai, celui qui vient du coeur et non d’une quelconque mode passagère, j’adore !
Mon conseil. – Les expériences picturales, même et surtout celles des autres, titillent notre curiosité et notre fantaisie. Même si de prime abord, elles ne séduisent pas, explorer, tenter, innover voire transcender, c’est le début d’une ouverture d’esprit indispensable à tout artiste qui veut évoluer. L’essayer, c’est l’adopter !

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Tableau qui est une sorte de mise en abyme du street art, c’est original!
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😊👍🏼🐾
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