« – Pendant une passe d’artillerie, quelques obus tombent sur le village. Nos 75 et nos 50 répondent par coups isolés de 50 et par salves de trois ou quatre coups de 75. Un Pinson, sur le toit de la maisonnette en face de nous, n’interrompt pas un instant son chant monotone et bruyant. Les Moineaux piaillent, pendant que le bruit des 75 déchire l’air. Le Rossignol de muraille fait entendre sa note triste.

Un 77 allemand tombe à une cinquantaine de mètres du bureau. Un Merle chante dans le lointain, pendant une salve de 75 (trois coups) précédée d’un coup de même, le Verdier chante et le Moineau piaille. Immédiatement après, sifflement du Merle pendant trente secondes environ, et cri d’appel du Rossignol de muraille. » Jacques Delamain (1875-1953) – Journal de guerre d’un ornithologue
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