C’est la canicule, mon atelier, commodément situé en sous-sol de ma maison, reste (relativement) frais. Je m’y refugie donc, fenêtre ouverte car j’aime travailler le nez quasi dehors, dans les senteurs et les couleurs du jardin. Je m’y trouve immanquablement en bonne compagnie, celle des moustiques, virulents, sans cesse chassés, sans cesse renouvelés.
C’est pour moi un mystère. Qui m’en donnera l’explication ? Les mouches, moustiques et autres bêtes volantes adorent mon atelier. Elles s’y fournissent en acrylique, mon médium de prédilection, et le leur… Elles tournent, affolées, affamées, autour de la peinture fraîche, des pots débouchés, de la palette, du chevalet et même du pinceau. Elles se posent sur la toile en cours, laissent leurs empreintes voire leurs cadavres. Me perturbent, m’agressent, me tyrannisent. J’ai donc employé les grands moyens et bricolé une moustiquaire. Inesthétique mais efficace. Na !
Mon conseil. -. Prendre ses aises dans son atelier, en défendre l’entrée aux intrus, batailler pour préserver son cadre de travail et de plaisir, est une démarche indispensable, à exercer au quotidien. -. On ne chouchoute jamais assez son atelier. Il est pourtant partie intrinsèque de l’inspiration, et contribue à la motivation. Les « bonnes ondes » y sont indispensables. – Lorsqu’un élève installe son propre coin, même sur une simple table pliante, j’ai toujours l’impression, rarement démentie par les faits, que son aventure artistique débute vraiment…

😊👍🏼 Ah! Ces fichus petits vampires volants!
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je suis des Antilles, donc je connais ces petites bestioles et je les combats à coups de raquettes MDR bisous .
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En été, les moustiques sont partout! Jolies couleurs pour le tableau!
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