»-. Le peintre Henri de Toulouse-Lautrec, habitué du célèbre cabaret »Moulin-Rouge », n’est alors qu’un personnage pittoresque parmi beaucoup d’autres.

Il est là, tous les soirs ou presque. Il commande une absinthe puis sort une feuille de papier et des fusains. Les danseuses le considèrent comme leur spectateur fétiche. Elles adorent s’approcher de lui et le frôler. Quand l’écume de leurs jupons vient s’écraser sur son visage, il jubile. La Goulue, avant ou après le spectacle, se précipite vers lui et l’embrasse sur ce qu’elle appelle ses lèvres en rebord de baignoire.
Le peintre, totalement inconnu du public, multiplie les esquisses et les toiles la représentant en train de danser. Un soir, elle se rend dans l’atelier de l’artiste et découvre un croquis où est elle figure en pied. Elle s’exclame alors, avec une gouaille qui n’appartient qu’à elle : -Mon petit bonhomme, vous êtes merveilleux car vous me grandissez. Quand je vois mon cul dans vos peintures, qu’est-ce que vous voulez, je le trouve presque beau !’‘ Jacques Pessis (Fier d’être parisien)
un grand peintre, vraiment, on a peut-être oublier que la part sociale de la peinture importe aussi. TL, c’est ça, avec l’humour, le désespoir, le réalisme, cette « gouaille » sans doute, ce vice profond, cette innocence de l’instant. Oui!
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un grand peintre, vraiment, on a peut-être oublier que la part sociale de la peinture importe aussi. TL, c’est ça, avec l’humour, le désespoir, le réalisme, cette « gouaille » sans doute, ce vice profond, cette innocence de l’instant. Oui!
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😊🐾
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Une belle histoire, c’était un grand peintre! Beau tableau!
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