»-. Encore une peinture de đ, Christine. Aimes-tu Ă ce point nos compagnons Ă quatre pattes, pourquoi n’as-tu pas dans ta vie un fidĂšle MĂ©dor ? -. L’Ăąge peut-ĂȘtre, la responsabilitĂ©, le sentiment d’abandon lorsque se sĂ©parent nos chemins de vie. Mais il est vrai que j’aime peindre les chiens, ceux qui ont de bons yeux dans une bonne tĂȘte, colorisĂ©s aux pinceaux de la tendresse…
–Celui-ci, que j’aperçois campĂ© sur ton chevalet, j’ai bien peur de ne pas en reconnaĂźtre la race…-. C’est parce qu’il s’appelle Ă la fois Okay, Whisky, Orso, Mirabelle, tels les amis canins qui ont embelli ma vie. Il est loulou de PomĂ©ranie, bouvier des Flandres, beagle et mĂȘme corniaud pur jus. Il, ou plutĂŽt Elle, est un melting-pot de couleurs, de sentiments, d’aventures, de domiciles, de jardins, de bons moments et surtout d’amitiĂ©s.
Mon conseil. – . Ici, la toile est de bonne dimensions. De plus elle traite d’un sujet prĂ©cis, parfaitement identifiable. Mieux vaut donc, Ă moins d’ĂȘtre un champion de la planche Ă dessin, rester sobre pour croquer son đ. Peu importe l’exactitude et la prĂ©cision, l’Ă©motion s’est dĂ©jĂ emparĂ©e du tableau. -. A dĂ©faut d’un tracĂ© prĂ©cis, rester rigoureux quant au nombre et au choix des couleurs. Choisir de reprĂ©senter un đ implique, Ă minima, que le spectateur puisse le reconnaĂźtre comme tel dans un vaste catalogue de quadrupĂšdes.

Un chien sympathique! Moi, ce sont les chats que je dessine!
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