Le Livre d’Or colle à l’artiste-peintre telle une seconde peau, il est à la fois sa biographie, son curriculum vitæ, son catalogue de prouesses techniques, son permis d’exposer, sa galerie de bons et quelquefois mauvais souvenirs, sa raison d’être et de poursuivre. Le Livre d’Or ne décerne en général que des compliments, à prendre avec recul et modestie, car le public ne s’épanche guère en critiques écrites. Le pire étant d’ailleurs l’indifférence, et les pages qui restent blanches…
Jamais sans mon Livre d’or, sachant que j’en possède trois, car il m’arrive fréquemment de présenter mon travail sur plusieurs animations ou prestations. Mes trois exemplaires campent sur site comme des pigeons voyageurs… Ensemble ou séparément. Ils sont mes alter ego. Ils fourmillent de vie, de détails, de dates, de coupures de presse, d’anecdotes. Je n’efface rien, je garde tout. Cela fait certes un peu fouillis, mais reflète bien mon travail.. et ma personnalité.
Mon conseil. -. Soigner le look de son livre l’or. Le mien, un joli cahier d’écolier bricolé »maison », possède une couverture en papier doré, un coquet stylo doré accroché par une ficelle dorée, une étiquette tarabiscotée. – Il faut donner envie de l’ouvrir, et surtout de le remplir. Ne pas hésiter à le mettre en scène, bien en valeur, accompagné d’un lot de cartes de visite (les miennes sont roses, sur décor floral) dans un joli panier, un petit vase sur un napperon en dentelle, quelques fleurs, un bibelot baroque et décalé. -. Le feuilleter de temps à autre, un jour de pluie ou de découragement, rebooste le moral et ouvre la porte vers de nouvelles aventures picturales.

Belle organisation! Beau tableau dans une harmonie de couleurs!
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😊👍🏼👍🏼
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