..-. Un fracas de moteur l’arracha à sa torpeur. Un autre appareil tombait du ciel. Un engin volant qui, à l’instar du premier, était un défit aux règles de l’aérodynamique. Il se composait de trois ponts, d’une rotonde centrale, d’un balcon de bois noir et de cuivre, d’une proue en volute, de coupoles d’observation percées de meurtrières et d’un aileron vertical frappé d’un emblème noir et or.
Tandis que le vaisseau tournait en rond, ceux qui en occupaient les ponts examinaient sa vedette avec une fastidieuse minutie. Les uns étaient des créatures non-humaines de haute taille, maigres, glabres, d’une pâleur de parchemin, au maintien à la fois sévère, languissant et élégant. Les autres, apparemment leurs subordonnés, étaient des hommes, bien qu’ils eussent les mêmes membres et le même torse crème, le même visage allongé de mouton, le même crâne chauve, les mêmes attitudes affectées et contrôlées. Tous portaient des costumes compliqués pleins de rubans, de volants et de bouillons. Reith apprendrait par la suite que les non-humains étaient les Dirdir et leurs vassaux les Hommes-Dirdirs. » Jack Vance (Le cycle de Tschaï)

😊👽
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Les Extra-terrestres sont plus faciles à peindre que les hommes. On ne risque pas de se tromper. hi hi! Mais quand même! Ceux là ont l’air sympathiques.
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C’est parce que je suis une éternelle optimiste !
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Je ne connais pas ce roman sur les extraterrestres, mais il a l’air original, mignons portraits d’extraterrestres!
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