-. Dis, Christine, ton nouveau tableau m’interpelle, quelque chose me gêne...- J’invite donc mon élève à exprimer son ressenti, les critiques constructives sont toujours intéressantes (même si l’on n’en tient pas forcément compte)…et formatrices. –. Les couleurs, tant de ton tipi indien que de son environnement, ne font pas « couleur locale » !
Nous y voila ! J’explique à ma copine que ce tableau, de dimensions modestes, s’intégrera, si tout va bien, dans un quadriptyque « Conquête de l’Ouest ». Il est donc indispensable, pour la cohésion de l’ensemble, de conserver une harmonie de couleurs, une ambiance générale tant dans le tracé que dans l’esprit. J’ai, subjectivement, compte tenu de l’époque Far West, plutôt rude dans ses mœurs, mais opté pour la tendresse…d’où recours aux bleu, rose tendre, violet satiné, papier fleuri… Mon élève n’est pas convaincue par le contraste, ni d’ailleurs par le concept -on peint ce que l’on voit !- Que nenni, on peint ce que l’on ressent ! Le dialogue, largement amical et ponctué d’une tasse de thé à la bergamote, est lancé… Que dirais-tu de peindre un tableau africain en tons pastels, la Laponie en rouge et or, un bébé souriant et grassouillet en noir et blanc ? –. Euh…

Mon conseil. –Ne rien s’interdire, l’art, c’est la vie, et la poésie qui va avec. -. A contrario, ne rien s’imposer que l’on ne ressent pas avec ses propres intuitions, ses propres sentiments, ses propres émotions. –. Ce qui compte, dans la perception d’un tableau, ce ne sont pas ses couleurs, mais la façon dont on a organisé lesdites couleurs… -. La faute de goût suprême, l’exagération extrême, serait de ne pas soigner le tracé… on doit tout même reconnaître l’Afrique pour l’Afrique, la Laponie pour la Laponie… et le tipi pour les Indiens.
Jolies couleurs avec un style pointilliste, c’est original!
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Bravo 🙏👏
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J’aime le jeu de mot du titre…
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Il faut bien s’amuser un peu !
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😊🐾
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