»-. La mort, j’en ai peur, comme d’un gouffre. Dites-moi, oh ! Dites -moi, où serai-je ? Où serons-nous ?-. C’est la grande question.

Elle s’agitait, ses bandeaux blancs se défaisaient quand elle remuait la tête de droite à gauche sur l’oreiller de dentelle. Oubliant sa propre angoisse, il trouva la force de sourire. –. Epicure a peut-être raison, Virginie, qui dit : la mort n’existe pas, car, tant que nous existons, il n’y a pas de mort, et quand il y a mort, nous cessons d’exister.
–. Mais… Si nous pouvons, ailleurs, nous souvenir de la vie, quelle affreuse privation ! -. Vous croyez en Dieu, Virginie, donc à la pérennité de l’âme, à la résurrection des corps et à toutes ces choses qui peuvent arriver au-delà du passage, non ? -. Maintenant, je ne crois plus qu’en la vie, et en vous.
-. Voulez-vous que je vous envoie un prêtre ? -. Laissons les intermédiaires où ils sont. Qu’on ne la tourmente pas. Si un Dieu l’attend, ce que je ne crois guère, elle saura, seule, répondre de sa vie. » Maurice Denuzière (Fausse-Rivière)
brrrrrrr …Bon jour Christine 😊
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😊🐾
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Ping : La grande question — L’atelier peinture de Christine – Le Vélin et la Plume
Une grande question… Beau tableau!
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