»-. Quoique les Indiens passent beaucoup de temps à leur toilette, ils ne prennent cependant aucune peine à embellir leurs habitations, qui sont vraiment misérables. Quelques-unes sont construites avec des souches, et à peu près de la même manière que les maisons ordinaires des Etats-Unis. Mais la plupart sont plus mobiles et faites avec de l’écorce.
La charpente de leurs huttes consiste en des poutres déliés, sur lesquelles ils fixent des morceaux d’écorce avec des filaments de jeunes arbres. Si l’ouvrage est bien fait, une telle demeure met parfaitement à l’abri des injures du temps. On donne aux huttes diverses formes. Quelques-unes ont de chaque côté, des murs et parois, des portes. Et une ouverture, pratiquée au milieu du toit, pour laisser échapper la fumée. Ces huttes sont très agréables en été, mais il est cruel de les habiter dans la partie la plus rigoureuse de l’hiver. On voit aussi des huttes indiennes de forme conique. Les Nandowessies vivent sous des tentes de peaux de bêtes. J’ai vu, dans l’île de Bois-Blanc, plusieurs familles d’Indiens, qui en avaient de toile, qu’ils avaient enlevé à l’armée du général Saint- Clair.

Plusieurs nations indiennes n’ont aucune résidence fixe. Elles se transportent d’un lieu à l’autre. Et dans la saison de la chasse, elles forment des camps dont les huttes peuvent à peine garantir de la neige ou de la pluie. La chasse commence ordinairement à la chute des feuilles, et finit à la fonte des neiges. » Isaac Weld (Voyage au Canada), publié en1799.
😊🐾
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Belles couleurs!
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