»-. Cela s’appelait le sexage. Les fermiers qui connaissaient leur affaire étaient capables d’examiner un poussin nouveau-né et de déterminer, avec une marge d’erreur de vingt pour cent, si c’était un mâle ou une femelle. Au magasin animalier, les poules sexuées étaient plutôt plus coûteuses. L’option la moins chère consistait à acheter des animaux de sexe indéterminé. On prenait le risque de ne pas connaître le sexe de ces gallinacés, l’idée étant que les jeunes mâles passaient à la casserole, tandis que les femelles étaient gardées pour produire les oeufs. Parier ainsi sur la marchandise obligeait à tuer, plumer et dépecer tout mâle excédentaire. Car, comme tout éleveur de poules le savait, deux 🐓 dans la basse-cour, c’était un 🐓 de trop.

Ainsi, l’on n’avait pas essayé de déterminer le sexe de nos poussins. Et il s’avérait que trois d’entre eux étaient des mâles. Le problème avec les 🐓, c’est qu’ils voulaient tous être le roi de la basse-cour. Si on avait autant de mâles que de femelles, on pouvait imaginer qu’ils allaient se mettre par paires et former de joyeux couples. Mais pas du tout. Les mâles se battaient inlassablement, se becquetant avec férocité pour déterminer lequel dominerait la mêlée. Le vainqueur raflait toute la mise. »John Grogan (Mon histoire d’amour avec le pire chien du monde)
Comme les hommes donc ! Ton coq est d’ailleurs très fier et haut en couleurs ! Faut voir si dans la casserole il aura toujours bon goût…
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😊🐓🐥
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Un beau coq, bien coloré!
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