»-. J’ai pour compagnon un gros chat gris-roux Ă bandes noires transversales, nĂ© au Vatican dans la loge de RaphaĂ«l-. C’est le chat du Pape LĂ©on XII. A la mort du souverain pontife, Chateaubriand, alors ambassadeur Ă Rome, avait recueilli le chat et l’avait ramenĂ© en France.
Chateaubriand aimait les chats, ces fantastiques animaux au pelage soyeux, ces animaux qui se glissent dans l’ombre propice pour sĂ©duire, ces ĂȘtres Ă la fois angĂ©liques et diaboliques, qui sont comme l’Ă©manation suprĂȘme d’une antique divinitĂ© fĂ©minine Ă©garĂ©e dans le monde des guerriers. -. On l’appelait Micetto, surnommĂ© le chat du pape. Il jouit en cette qualitĂ© d’une extrĂȘme considĂ©ration des Ăąmes pieuses. Je cherche Ă lui faire oublier l’exil, la Chapelle Sixtine et le soleil de cette coupole de Michel-Ange sur laquelle il se promenait, loin de la terre-. »

Deux exilĂ©s. Le symbole est Ă©loquent. Cette image de Monsieur le vicomte de Chateaubriand et de son đ nous font plonger au fond du miroir. » Jean Markale (Au-delĂ du miroir)
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C’est une belle histoire! Un portrait de chat trĂšs mignon!
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