». Je fis crĂ©piter les bĂ»ches. Les flammes lĂ©chĂšrent le bois et la chaleur se diffusa dans la piĂšce, encourageant Marley Ă s’installer dans son coin de prĂ©dilection, juste devant la cheminĂ©e. Je m’allongeai sur le sol prĂšs de lui. Marley ne voulait pas dĂ©laisser sa place favorite, mais l’occasion Ă©tait trop belle, son humain prĂ©fĂ©rĂ© Ă©tait Ă quelques pas de lui, en position allongĂ©e, absolument sans dĂ©fense. Qui Ă©tait le mĂąle dominant, Ă prĂ©sent ?
Sa queue commença Ă battre le sol. Puis il se dandina et progressa dans ma direction. Quand je voulus le caresser, il fut aux anges. Il se repoussa sur ses pattes avant, s’Ă©broua vigoureusement, envoyant des poils partout tout autour de lui, et me regarda, ses grosses bajoues tout prĂšs de mon visage. Je me mis Ă rire, ce qu’il prit pour un đ„vert. Il s’affala de tout son poids sur moi…
… Sans mot dire, je profitais de ce moment privilĂ©giĂ©. Car je savais qu’il n’y en aurait pas beaucoup d’autres. Marley Ă©tait au crĂ©puscule d’une vie longue et bien remplie. En y repensant plus tard, je compris que cette soirĂ©e au coin du đ„ avait Ă©tĂ© notre soirĂ©e d’adieu.’‘ John Grogan (Mon histoire d’amour avec le pire chien du monde)

đđ„
J'aimeAimé par 1 personne
Un chien attachant!
J'aimeAimé par 1 personne