»-. Les premiers jours de la traversée furent sans histoire. Avec une astrolabe qu’il avait fait venir du Portugal, pays de hardis navigateurs, Christophe Colomb faisait le point matin et soir. Il avait soin d’annoncer à ses matelots un chemin inférieur à celui qu’on avait réellement parcouru, afin qu’ils ne fussent pas effrayés si le voyage venait à se prolonger.

Au matin du 16 septembre, les équipages s’étaient alarmés de voir les navires flotter au sein d’une mer d’herbes. C’était la mer des Sargasses. A mesure que les semaines s’écoulaient, la terreur l’emportait sur l’espoir. Plusieurs fois on crut voir la terre. Un soir, l’Amiral signala qu’il apercevait une lumière à l’horizon. -. On doublera les guetteurs dans les hunes. Et qu’on se souvienne que le Roi a promis une pension à vie au premier qui signalerait la terre-.
A peine le soleil du 12 juin 1492 avait-il jailli de l’horizon qu’à bord de la Pinta un cri éclata dans le nid de pie d’artimon. Dans son tonneau, l’homme de hune hurlait et se démenait :- Terre ! Terre à tribord !– » G. Raimond
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