»-. Le bateau mis à l’eau, nous partons explorer la lagune. D’après la carte que nous possédons, elle doit descendre vers le sud-ouest sur une soixantaine de kilomètres, séparée de l’ Océan par d’étroites bandes de sable et de dunes couvertes de broussailles.
C’est une des navigations les plus étranges et les plus captivantes qui soit. Le hors-bord glisse à quarante à l’heure sur la nappe sans rides du lagon tropical. Semant la panique parmi l’innombrable faune ailée qu’abrite ce lieu perdu. Des hérons cendrés s’envolent à dix mètres du bateau, surpris par ce monstre inconnu. Sans se préoccuper de nous, des pélicans planent au-dessus de la surface et, brusquement, se laissent tomber comme des pierres, plongeant sur les poissons qu’ils engloutissent dans leur goître tout en s’éloignant d’un vol lourd et satisfait. Aigrettes, cormorans, poules d’eau, goélands, dessinent dans le ciel le plus gracieux des ballets.’‘ J. C Berrier

Beaux flamands roses!
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😊💗
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Quel talent.. Merci 💗
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