»-. Dans la salle du drakkar, sous le pont, des tonneaux de pommes acides, de poisson et de viande salée, d’eau, de bière, et des sacs de peau remplis de galettes d’orge assuraient l’approvisionnement. Pendant la traversée, des lignes pendantes avec des hameçons permettaient de capturer le 🐟. Une provision de suif et de racines permettait de calfeutrer les bordages. Des aiguilles recourbées étaient soigneusement rangées avec des fils gras pour réparer les voiles. Tous savaient quels trésors ils emportaient ainsi avec eux, et cette constatation les assurait de leur autonomie en toutes circonstances.
Les corbeaux dans leurs cages allaient et venaient. S’agrippaient aux barreaux de bois, pointaient leurs becs, fixaient les hommes de leurs yeux rouges et méchants. Quand le drakkar parviendrait à proximité d’une terre, il suffirait, pour vérifier la position, d’ouvrir une cage. Les 🐦 fileraient droit vers le rivage si celui-ci était à proximité. Où resteraient à voleter autour du drakkar et se percheraient sur le mât. Les Vikings savaient ainsi mesurer l’éloignement des atterrages quand la visibilité était mauvaise, ou les rives trop plates pour se dégager de l’horizon. » Michel Planchon (Crinière d’écume)

Ping : Terre, es-tu là ? Corbeau, réponds ! — L’atelier peinture de Christine – Le Vélin et la Plume
Vous lisez et alors vous peignez,
ou
vous peignez et vous trouver le texte ?
En tous cas j’aime votre coup de pinceau !
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Ça dépend, c’est tantôt l’un, tantôt l’autre… Amitiés
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😊⛵️
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Bel oiseau, qui ne ressemble pas vraiment à un corbeau, la liberté de l’artiste!
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