J’aime beaucoup lorsque l’on me passe commande. Surtout si le sujet ne m’inspire guère, j’accepte sans réfléchir. Bien sûr, une commande est une reconnaissance du travail, et du style de l’artiste concerné. J’y ajoute un second aiguillon, quitter ma zone de confort, laquelle est déjà conséquente, et ainsi me mettre en danger.
Donc, j’accepte, quitte à le regretter. Je fais préciser le cahier des charges, tarifs, dimensions, sujet à traiter, format, couleurs etc… Puis j’ajoute que, quelles qu’en soient les dimensions, je livrerai l’œuvre sous les huit jours. Pourquoi cette contrainte supplémentaire ? Pour poser illico mon support sur le chevalet, et entamer sans attendre un tableau pour lequel je n’ai pas forcément, encore, l’idée directrice. Bref, je peins le fond, lequel finira bien par faire préciser la forme. Ça marche à tous les coups…

Mon conseil. -. Huit jours maximum pour PEINDRE, et pas seulement une commande à livrer dans un temps limité que j’ai moi-même déterminé pour me mettre la pression. Tout tableau posé sur mon chevalet qui traîne en longueur, au-delà da la huitaine impartie, est dirigé, même en cours d’exécution, vers le coin »retraite » de mon atelier. Je le reprendrai, c’est sûr, en un autre temps, avec une idée complémentaire, une nouvelle façon de le terminer. -. Souvent, car je suis une lectrice assidue, un extrait de bouquin frappe mon imagination, et me remet en mémoire une oeuvre laissée peu ou prou en souffrance, qu’il me suffit alors de modifier, l’inspiration, et surtout la créativité, étant enfin de retour.
une ile de rêve …elle me fait penser à celle de Burano, dans la lagune de Venise
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Une bonne organisation! Joli tableau, un style original!
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Très beau ce tableau😍
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Magnifique tableau, j’aime beaucoup…
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😊👍🏼👍🏼
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