»-. On se dĂ©barrasse de la đ de QuĂ©bec. Les meubles d’acajou, les portraits, les deux enfants et leur bonne furent, d’une façon ou d’une autre, transportĂ©s Ă l’endroit choisi. Leur ami les prit chez lui pendant prĂšs d’un an, le temps qu’on construisit leur maison.
Il acheta au gouvernement mille acres de terre cultivable traversĂ©es par un ravin profond oĂč coulait une riviĂšre pleine de truites mouchetĂ©es. Des pins immenses, incroyablement touffus, des sapins noirs, des baumiers mĂȘlĂ©s de chĂȘnes, dormaient le sanctuaire d’innombrables đŠ chanteurs, pigeons, perdrix, cailles. La âd’oeuvre n’Ă©tait pas chĂšre. Une petite armĂ©e d’hommes fut chargĂ©e de tracer un parc anglais dans la forĂȘt, et de construire une đĄ qui Ă©clipsĂąt toutes celles des environs. Quand elle fut finie, dĂ©corĂ©e et meublĂ©e, elle fit l’admiration gĂ©nĂ©rale. C’Ă©tait une maison carrĂ©e en briques rouge foncĂ© avec un large porche de pierre. Des cinq foyers, la fumĂ©e montait dans de curieuses cheminĂ©es qui se dressaient au milieu des cimes des đČ. » Mazo de La Roche (Jalna)

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La sĂ©rie des « Jalna », c’est un bon souvenir de lecture, cela fait plus de 40ans que je les ai lus, donc j’ai un peu oubliĂ© les dĂ©tails, ils faudrait que je les relise, mais, ils doivent ĂȘtre rangĂ©s dans une bibliothĂšque chez ma soeur dans son autre appartement, dans une autre ville! Beau portrait de la maison!
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