»-. Quelqu’un vient de mourir. Un vieillard. La cérémonie funèbre durera une semaine-. Le bruit des baguettes rythme les chants des hommes en rang. Les femmes poussent de longues plaintes aiguës. Le cortège emporte le défunt vers la terre de ses aïeux, un coin de brousse où son âme vivra en paix. Les Aborigènes ne prononcent jamais le nom des morts. Ils les oublient pour que la paix soit avec eux. Ils savent que leur esprit s’est changé en 🌟, en pierre, ou en créature aquatique. Qu’ils se cachent en retrait des vivants, portent chance aux nouveaux-nés, punissent de mort ceux qui osent enfreindre les lois tribales.

Je ne suis pas aborigène, mais j’ai souvent l’impression que ma mère m’accompagne dans mes voyages, qu’elle veille sur moi. Quand elle me visite en rêve, cela signifie toujours un danger imminent. Elle n’est ni 🌟, ni pierre, mais mon amour pour elle laisse derrière moi comme un sillage qu’elle semble suivre à la trace… La mort est-elle vraiment une fin ? » Nicole Viloteau (La Femme aux serpents)
Ma rencontre avec les Aborigènes fut une telle révélation… Peuple en perdition, en souffrance, égaré à jamais, broyé par un modernisme sans aucun état d’âme… Honte à nous !
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J’ai vu ta peinture avant de lire le texte et j’ai immédiatement pensé aux peintures aborigènes. Et puis j’ai lu le titre et le texte… C’est magnifique, Christine.
😊💙
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Non la mort n’est pas une fin, mais un commencement vers un éternel bonheur avec Dieu. Bonne journé à toi Christine bises
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