-. Un matin d’été, vers quatre mille ans avant J-C, un groupe de dix petites embarcations pénétra dans le port peu profond près de la colline, puis s’engagea sur la rivière paresseuse qui menait à Sarum. Les ⛵ étaient faits de peaux aux couleurs vives tendues sur une armature en bois. Longs de cinq mètres, assez larges, dotés d’un faible tirant d’eau, ils venaient de traverser la Manche à partir des côtes de Bretagne. Seulement équipés de pagaies et non de voiles, ils étaient en fait conçus pour naviguer sur les rivières. Par chance, le temps avait été exceptionnellement calme pendant la traversée.

Vingt guerriers étaient à bord de ces ⛵, avec leurs femmes et leurs enfants. Les hommes comme les femmes pagayaient. Ils portaient de simples pourpoints sans manches, découpés dans le cuir ou tissés dans la laine, qui laissaient leurs bras libres pour accomplir cette rude tâche. Les ⛵ contenaient aussi quatre 🐕, huit agneaux, douze jeunes veaux, dix cochons et d’autres denrées, dont les très précieux pots de terre qui renfermaient les graines de semailles. La laine des agneaux était d’une superbe couleur brun doré. » Edward Rutherford (Sarum)
Migrations… Promesse d’espoir, mais aussi déchirement. Belle peinture, Christine
J'aimeAimé par 1 personne
😊⛵️
J'aimeAimé par 1 personne
Belle histoire et belles couleurs pour le tableau!
J'aimeAimé par 1 personne