»-. New-York. Une ville sans histoire, sans respect pour ses pierres, s’improvisant, au fil des jours, jaillissante ici, en cendres là, toujours plus haute, plus nue dans l’implacable verticale de ses montants de fer et de ses jets de béton.

Immédiatement, il avait aimé dans cette ville sa totale indifférence pour l’humain, cette ignorance brutale pour la souffrance à nu, ce haut mépris pour l’insecte de la rue. C’était un accident de pierres et d’acier, un lieu où l’on se disait que la vie n’a pas d’importance, qu’elle est une habitude mollement remachée, une ville à crimes et à désespoir muet, comme ces sales petites chambres d’hôtel où la mort a goût d’anonymat.
C’était la ville où il avait été le plus libre. La ville idéale pour mourir d’une embolie en plein métro. C’est là qu’il avait dressé le bilan de quelques années d’errance. Qu’il avait tiré un trait pour repartir de zéro. Dans le même sens. » Pierre Kiria (L’été à coeur perdu)
J’aime beaucoup la dynamique qui émane de ce tableaux. Merci Christine de l’avoir diffusé.
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😊🏙
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Ahh NY
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Mais c’est New York. Bravo!
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