»-. Je fis mon devoir de douanier. J’avertis la marine de guerre qui se mit en formation de lutte à la sortie de notre baie. Les soldats installés sur les côtes chargèrent leurs canons, et les gendarmes patrouillèrent nuit et jour sur le sentier de randonnée. J’ai fait laver et astiquer les embarcations de la. Douane qui allaient intercepter la goélette du Pirate. J’ai repassé mon uniforme et ciré mes meilleures bottes, pour ne pas avoir l’air de n’importe quoi lorsque je monterai sur le pont pour arrêter au nom du Roy ces contrebandiers d’or africain. Le brouillard mit une semaine à se dissiper, j’en étais ravi. L’attention, je dirais même la tension, et la curiosité, je dirais même la nervosité du public, accouru sur les quais, était palpable.
Le brouillard ne se leva qu’au bout d’une semaine. La goélette du Pirate n’était nulle part. Elle n’avait pas pu franchir la chaîne d’acier. Elle ne pouvait pas non plus franchir la barrière de rochers qui ferme notre baie. Elle devait donc se trouver ici. Eh bien, elle n’y était pas. » Virgil Tanase (Le bal sur la goélette du Pirate aveugle)

Mince ! J’suis le prem ‘
Bonne journée, on se reverra en chemin !
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Bonjour Christine, très belle toile. Bonne journèe.😍💐
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Belle histoire et beau tableau!
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😊⛵️
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