». Les journaux mirent le đ„ aux poudres par une nouvelle Ă sensation. Albert Prince, conseiller Ă la cour d’appel de Paris, chargĂ© d’Ă©tudier l’affaire Stavisky, Ă©tait trouvĂ© dĂ©capitĂ© sur la voie ferrĂ©e, prĂšs de Dijon. Une cordelette lui liait les pieds, un poignard sanglant Ă©tait Ă proximitĂ©, avec sa houpette Ă poudre et son dentier.

Pour l’observateur impartial, les choses n’Ă©taient pas si simples. Qui avait appelĂ© le conseiller Prince Ă Dijon, au chevet de sa mĂšre malade, alors qu’elle se portait bien ? Pourquoi avait-il dĂ©tournĂ© sa femme de l’accompagner ? Pourquoi, trois minutes aprĂšs l’arrivĂ©e du train Ă Dijon, lui avait-il tĂ©lĂ©graphiĂ©, du bureau de la gare, que sa mĂšre Ă©tait hors de danger, etc… Etc... Un homme d’Ă©quipe, s’Ă©clairant d’une lanterne, avait dĂ©couvert le cadavre, ajoutant un mystĂšre tragique. Le conseiller avait-il Ă©tĂ© endormi avant de le laisser sur la voie ? Comment son buste aurait-il pu tenir debout, moyennant une ficelle, pour ĂȘtre dĂ©capitĂ© par la machine d’un train de messagerie ? Les mĂ©decins lĂ©gistes, experts toxicologiques, balistiques, ferroviaires, se penchaient sur son cadavre et n’Ă©taient pas d’accord. » Roger Peyrefitte (Manouche)
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Quelle horrible histoire, mais un beau tableau avec de belles couleurs!
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et alors? on veut la suite de l’enquĂȘte!
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Histoire classée, comme tout ce qui dérange !
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