Devant mon chevalet, nul doute ne m’étreint, je me sens légitime à PEINDRE. Peu importe alors le sujet, la technique, le talent (ou pas) que je vais employer, voire déployer, pour parvenir à mes fins. A savoir concrétiser une oeuvre surgie de mon imagination, ou de mes envies, parfois même des envies d’un client s’il s’agit d’une commande à honorer.
Tout se gâte dès qu’il s’agit de montrer, que ce soit à moi-même ou à autrui. Je suis alors envahie par le sentiment diffus, et fort désagréable, d’être une impostrice. Je dois me faire violence, même après des années de pratique artistique, presque me pincer, pour me trouver dans mon bon droit. Je doute, ce qui est un puissant aiguillon pour continuer de PEINDRE, mais possède un effet paralysant qu’il me faut, forcément, vaincre au quotidien.

Mon conseil. -. Pourquoi se sentir en situation d’imposture ? Certains de mes élèves attribuent cet effet paralysant à un manque de technique, d’expérience, de travail au quotidien. Sans doute. Je les rassure d’ailleurs au mieux –. Cela passera… -. Quant à moi, après des années et des années de pratique, mon sentiment d’imposture, qui me met en situation d’inconfort et me déstabilise, je ne l’ai pas chassé. Je fais contre, et je fais avec…
Je trouve ce tableau tout à fait de Toi ! J’ai toujours la nette impression que mes réalisations ne sont pas au top, je ne les regarde plus par la suite… Et c’est désagréable. Bonne soirée Christine
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I love this one!
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J’aime beaucoup, sans doute! Merci🙂
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Ressentez toute votre vérité et vous n’aurez plus aucun doute … Ce n’est pas un conseil pour vous, mais pour moi 🙂
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Beau tableau!
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😊🐾👍🏼👍🏼👍🏼
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