»-. Anne-Marie, notre nuit de noces, vous ne me l’avez jamais pardonnĂ©e. Nous nous sommes retrouvĂ©s tous les deux dans une grande et belle chambre, avec un lit qui nous attendait, vous dans vos voiles, moi dans ma jaquette… Mais nous ne faisions rien, nous sommes restĂ©s face Ă face, debout, dans l’embarras. Vous vous ĂȘtes rĂ©fugiĂ©e dans un fauteuil, et moi je me disais qu’il fallait agir. J’Ă©tais trĂšs sĂ»r de moi, de mon savoir-faire Ă©prouvĂ©…
Avec dĂ©cision, j’ai Ă©tĂ© me mettre en tenue de campagne dans le cabinet voisin, avec une superbe đ de chambre chinoise, serrĂ©e Ă la taille par un cordonnet de soie. Je suis revenu dans cette tenue avec mon sourire galant et enjĂŽleur, pour sabler le champagne avec vous. Le bouchon a sautĂ© comme allait sauter votre vertu. –. Maquignon !-. J’ai Ă©tĂ© stupĂ©fait, puis ressentant l’insulte. -. C’est bien ça. Puisque je vous ai achetĂ©e telle une đź, je vais me payer sur la bĂȘte, j’en aurai pour mon argent. » Lucien Bodard (Anne-Marie)

đ€Łđ€Łđ trĂšs drĂŽle
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oui trĂšs amusant Christine avec aussi ta peinture de la vache Ă lait đ
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Un portrait de vache amusant!
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đđź
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