»-. Respectant la tradition, il avait invité sa sœur et sa nièce à souper avant de se rendre à la messe de minuit. Ils avaient déposé au pied de la cheminée la grosse bûche d’amandier qu’ils allumeraient au début de la soirée. A côté, dans des assiettes de belle faïence, des grains de blé et des lentilles, germées depuis la Sainte-Barbe, formaient des bouquets de verdure entourés de rubans rouges.
La crèche était leur fierté. Au fil des années, elle s’était enrichie d’un village où les santons accomplissaient leurs tâches. Au bord d’une rivière miniature, des moutons paissaient tandis que des chiens partaient à l’assaut de collines en carton recouvertes de mousse. Un savant éclairage illuminait 🏠, étables et appentis. Chacun, devant cette œuvre d’art, retrouvait son âme d’enfant.

Trois 🕯️ brûlaient dans des chandeliers en argent, et treize petits pains ornés de myrte avaient été déposés entre les plats, et les carafes où les meilleurs vins de la cave attendaient d’être bus.’ ‘ Dominique Marny (A l’ombre des amandiers)
😊✨
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Magnifique texte et crèche . Ça me touche beaucoup. Julie
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