»-. Vanité des vanités-, sourit la fille du pasteur Brontë. Et d’ailleurs, qu’importait tout cela ?-. Quand même je parlerais toutes les langues du monde, si je n’ai point l’amour, je suis comme l’airain qui résonne, je suis une cymbale vide…-. . Quel amour rencontrer à cette heure solitaire au sommet de la lande ?

Un bruit de sabots de 🐎 la fit se retourner. Un cavalier portant en croupe une femme enveloppée dans une grande cape cheminait sur l’étroit sentier. La première impression d’Emily fut un sentiment de terreur. Elle était seule et de si bon matin, la présence de voyageurs était insolite, inattendue. Mais que pouvait-elle redouter, elle si faible, si pauvre, si démunie. Et puis, n’avait-elle pas son 🐕, Keeper ? Il n’avait pas bronché, il restait allongé sur la mousse près de sa maîtresse. Le cavalier arrêta son 🐎 devant. Emily. Et, dans le geste violent qu’il eut pour tirer sur les rênes, dans la grâce altière avec laquelle il enleva son chapeau et découvrit son front large et pâle, elle reconnut le personnage même à qui son imagination avait donné la vie. Heathcliff… de Wuthering Heights !… » Jeanne Blutteau (La vie passionnée des Brontë)
J’aime beaucoup cette toile. Elle me fait penser au tourbillon de la vie, à toutes ces choses qui nous impactent quotidiennement et face auxquelles nous essayons de garder l’équilibre et une vision claire.
Belle journée à toi ! A bientôt !
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😊🐎
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Beau tableau qui laisse sa place à l’imagination!
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