»-. . Mais pourquoi ne voulez-vous point revenir à Paris ? Qui peut vous retenir à la campagne ? Vous avez depuis quelque temps un goût pour la solitude qui m’étonne, et qui m’attriste parce qu’il nous sépare. Je vous trouve même plus triste que de coutume, et je crains que vous n’ayez quelque sujet d’affliction. -. Je n’ai rien de fâcheux dans l’esprit, mais le tumulte de la Cour de France est si grand, et il y a toujours un si grand monde chez vous, qu’il est impossible que le corps et l’esprit ne se lassent, et que l’on ne cherche du repos-.
-. Le repos n’est guère propre pour une personne de votre âge. Vous êtes, chez vous et dans la Cour, d’une sorte à ne pas vous donner de lassitude. Et je craindrais plutôt que vous ne fussiez bien aise d’être séparée de moi. -. Vous me feriez une grande injustice d’avoir cette pensée. Mais je vous supplie de me laisser ici. Si vous y pouviez demeurer, j’en aurais beaucoup de joie, pourvu que vous y demeurassiez seul, et que vous voulussiez bien n’y avoir point ce nombre infini de gens qui ne vous quittent quasi jamais. » Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de Lafayette (La Princesse de Clèves)
L'atelier peinture de Christine 
il me touche beaucoup ce tableau ces couleurs striées d’encre au premier plan d’un brouillard ponctué de roses doux ça en dit long
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En effet il est superbe…
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Merci pour ce très beau tableau, touchant, ainsi que le texte. Très bonne journée !
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Tellement bien vu.
Des fâcheux, madame, Demeurez en terre d’Anjou, cet endroit vous convient mieux, je retrouve à vos lettres l’élan que la raison vous faisait perdre. C’est plein de bons sens et de l’innocence qui met la couleur. Je m’ennuie , Madame, de vous certes et plus encore de moi. Je m’égare et ne retrouve plus la sortie. Prenez soin de mes chers hortensias, la saison de les couper est venue, et gardez moi un flacon de vin d’orange. A tout hasard, si une porte venait à s’ouvrir.
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😊🐾
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Une belle histoire, beau tableau, on sent la nostalgie!
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