»-. On a dit que Sarpi aimait sa ville natale comme jamais un homme n’a aimé un lieu. S’il était contraint de quitter les îles du Rialto pendant plusieurs jours, il sanglotait, il était physiquement malade. Sarpi aimait tant Venise, s’il faut en croire son biographe Micanzio, qu’il aurait été capable de convaincre Dieu qu’elle était plus belle que le paradis. En un sens, c’est peut-être ce qui s’est passé sur son lit de port, en 1623, on entendit Sarpi murmurer une prière pour sa cité bien-aimée. -. Esto perpetua. Puisse-t-elle vivre à jamais-. Ce furent ses derniers mots.

Dieu a pour habitude d’exaucer les dernières volontés de ses saints. Regardez Venise de nos jours. Le singulier miracle de Sarpi est évident. Les pilotis qui soutiennent la plupart des immeubles vénitiens sont complètement décomposés. Plusieurs fois par an, les grandes marées viennent ronger ses ruelles et ses campos. La ville doit également subir les effets de la pollution chimique. Mais elle s’élève toujours au-dessus de la lagune au mépris de la gravitation, des lois de la physique et du temps. Comme si elle était soutenue par des chaînes d’or tombant des cieux.’‘ Robert Girardi (Vaporetto 13)
Beau tableau pour une belle histoire!
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😊💙
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Gorgeous!!! Cheers! 💕
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Ping : Immortelle Venise — L’atelier peinture de Christine – Le Vélin et la Plume
superbe peinture de Venise 😊
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