»-. On l’appelait le violoneux. Il faisait toutes les noces, on l’invitait pour faire danser la jeunesse avec son đ». Il n’y en avait pas deux comme lui pour la gigue. AprĂšs, au milieu de la nuit, il s’en retournait chez lui. Il emportait toujours des restes et des morceaux de tarte pour sa famille. Une nuit, comme il s’en revenait d’une de ces fĂȘtes, il fut attaquĂ© par une bande de đș. Sans s’arrĂȘter de marcher, il a commencĂ© Ă jeter toute la nourriture. Puis le bonhomme a pensĂ© au đ». Tu parles d’une idĂ©e !

Il a jouĂ© n’importe quoi, ça a fait un tel raffut que les đș se sont Ă©cartĂ©s. Au bout d’un moment, ils avaient compris le manĂšge, plus il raclait sur ses cordes, plus les đș s’approchaient. Il a quand mĂȘme tenu jusqu’Ă la chapelle du Rosier. Une fois dedans, comme il n’y avait ni serrure ni loquet, il est restĂ© toute la nuit Ă la tenir, tandis que les đș grattaient de la patte et poussaient de la gueule. Ce n’est qu’au petit matin que le violoneux a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©, il peut dire qu’il a eu chaud au pantalon! » Emilie Carles (Une soupe aux herbes sauvages)
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Encore une histoire un peu inquiétante! Beau tableau!
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