»-. Toute vie, toute chaleur, toute pulsation, abandonnĂšrent le monde. Il mourut en chaque đŠ, chaque rocher, chaque plante, chaque personne qui l’habitaient, en chaque montagne, chaque mer, chaque âïž. Il mourut en sa pesanteur, sa lumiĂšre, sa chaleur, en sa vie bacillaire et son code gĂ©nĂ©tique. Tout cessa. Et toutes les đ s’Ă©teignirent.
Ătait-ce pour un moment ? Pour un milliard d’annĂ©es ? Ou pour toujours ? Il n’y a pas de diffĂ©rence entre les trois lorsque le monde a pris fin, et qu’il n’y a pas de temps pour mesurer le temps. Et un monde nouveau a-t-il vu le jour ? Un monde nouveau a-t-il levĂ© ? La rĂ©action furieuse a-t-elle comblĂ© la brĂšche ? La graine de moutarde, a-t-elle poussĂ© ? L’ đČ de Judas, quels fruits a-t-il donnĂ©s ? L’Ă©clair entrelace-t-il les choses de son đ„ instantanĂ©, ou les disjoint-il Ă jamais ? Un coup de tonnerre dont le fracas aplatit les mondes, et un tas de marĂ©e, un raz de monde qui arrache le fongus dorĂ© de la surface du globe ! Mais y a-t-il une suite ? Un monde nouveau succĂšde-t-il Ă l’ancien en cet Ă©clair aveuglant ? Vient-il, le monde nouveau ? » R. A. Rafferty (Le maĂźtre du passĂ©)

Ping : page 31. Des mots inspirĂ©s par vos mots, vos articles… – Sur le fil, Ă la lisiĂšre du rĂȘve et de la rĂ©alitĂ©, jâavance et je partage ici mes crĂ©ations et mes surprises du jour.
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Imaginer la fin du monde et en faire une peinture, belles couleurs!
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