». Au mois de janvier, je reçus ma nouvelle affectation. J’étais nommée institutrice dans un petit village situé tout au bout de la vallée du Queyras. En 1924, remonter le Queyras était une véritable expédition. Cette vallée est un couloir très encaissé, qui ne reçoit presque jamais la lumière du ☀️. En hiver, c’est l’un des endroits les plus froids et les plus enneigés de la région. Il n’y avait qu’une route qui serpentait à flanc de montagne. Et, en cette saison, un seul moyen de communication, le traîneau.
Le traîneau du Queyras, c’était tout un monde, aujourd’hui encore, ça me fait penser aux diligences des pionniers de l’ Ouest américain. Certes, il n’y avait ni Indiens, ni hors-la-loi, mais le froid et la neige étaient des ennemis redoutables. A tout moment, une tourmente ou une avalanche pouvait compromettre le voyage. Pour moi, qui pourtant connaissais assez bien les us et coutumes des gens du Briançonnais, ce voyage fut des plus pittoresques. Les deux 🐎 avançaient au pas dans la neige profonde, et, dans la voiture, nous avions tout le loisir d’admirer le paysage tout en liant connaissance et en bavardant. » Emilie Carles (Une soupe aux herbes sauvages

Et voilà, on a remonté les gorges du Guil, jusqu’au château qui fait croisement et on s’en va vers les hautes terres… La lumière revient, des terrasses toutes en lumières, des bêtes, des sourires de sorcières… Je ne vais pas écrire là-dessus, même Blondin, imagine, a commis qq chose de très chouette sur cette pente qui monte de Brunissart. Dieu est immense! La bouche édentée de la bête qui guette!
J'aimeAimé par 1 personne
😊🌨
J'aimeAimé par 1 personne
Belles couleurs!
J'aimeAimé par 1 personne