»-. Paris, place de la Nation. Le 25 juillet 1794, le poète André Chénier, accusé d’un imaginaire complot, monta sur l’échafaud. Peu avant, enfermé dans une cellule de la prison Saint-Lazare, il écrivit parmi ses derniers vers : -. J’ai moi-même, à l’aspect des pleurs de l’infortune, Détourné mes regards distraits. A mon tour, aujourd’hui, mon malheur importune. Vivez, amis. Vivez en paix-.

On raconte que, patientant au pied de la sinistre machine, attendant patiemment son tour, Chénier lisait Sophocle. Le bourreau l’appela. Alors, le condamné corna la page où il avait interrompu sa lecture, comme pour reprendre plus tard le fil de son étude, rangea soigneusement l’ouvrage dans sa poche. Et gravit les échelons qui menaient à la mort. » Lorant Deutsch (Métronome 2)
Belle et tragique histoire à laquelle j’aimerais croire… La réalité est souvent sordide, on a besoin de récit héroïque !
J'aimeAimé par 1 personne
Je ne connaissais pas cette émouvante anecdote, encore moins ce poète. Je mets ses vers de côté, ils auront au moins survécu à la lame.
J'aimeAimé par 1 personne
Magnifiquement illustré au passage 👏
J'aimeAimé par 1 personne
😊🐾
J'aimeAimé par 1 personne
La légende a sans doute voulu rendre héroïque la fin tragique de ce poète, un peu oublié aujourd’hui. Beau tableau!
J'aimeAimé par 1 personne