»-. Comment ! Parce que vous avez votre sœur qui se fait soigner à l’hôpital, parce que vous avez ses deux enfants à charge et votre père qui vieillit, vous trouvez que votre vie est finie ? Vous dîtes que vous n’avez plus droit à rien ? Mais c’est inconcevable ! Si j’ai bien compris, votre père a soixante-quinze ans, mais il est en vie, et en bonne santé… Vous préféreriez qu’il soit mort ou infirme ? Mais, mademoiselle, c’est formidable d’avoir son père avec soi, et une jeune sœur qui va guérir et deux jeunes enfants qui ne demandent qu’à vivre… Je ne suis pas d’accord avec votre résignation. Vous êtes-vous regardée seulement, vous êtes jeune, vous êtes jolie, vous respirez la vie.

A votre âge, ce serait un crime que de vous sacrifier pour votre famille, ce n’est pas en faisant abstraction de soi que l’on rend les vrais services… Imaginez le 🎁 empoisonné que vous feriez à votre père si à la fin vous deviez lui dire : -. J’ai sacrifié ma vie pour toi-. Quelle tristesse alors ! Non, vous devez aider les autres, mais en même temps vous devez penser à vous, sans ça ce n’est pas bon… Vous n’en serez que mieux armée et plus forte pour faire ce que vous avez à faire. » Emilie Carles (Une soupe aux herbes sauvages)
😊🐾
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Un texte plein de sagesse, beau portrait avec des couleurs originales!
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