Lorsque Huronne de plumes se pare

1-. Les Amérindiens se parent de plumes. 2 –. Ils se peignent le corps et le visage, pour renforcer leur détermination et leur apparence de cruauté. 3-. Les dames et surtout les demoiselles y sont tout aussi coquettes qu’ailleurs. Il leur faut d’ailleurs exercer toute leur séduction pour pêcher un bon mari, à savoir un jeune et beau guerrier valeureux encore célibataire, dont la ceinture est garnie de scalps, et qui fera bouillir la marmite avec du pot-au-feu de bison. Ceci posé, vous aurez compris que, ayant lu et relu Le dernier des Mohicans, puis vu et revu le film du même titre, j’aime les Indiens. Je les préfère d’ailleurs aux 🤠. Peu importe la vérité historique, peu importe, du moins picturalement, que les Blancs fussent injustes envers les Indiens, et les Indiens tout aussi machos envers leurs squaws, la magie continue d’opérer, car c’est là la magie de la peinture…

Ayant, par erreur, barbouillé un fond en orangé-rosé alors qu’il eût dû être rosé-orangé pour accueillir un clair de 🌙, il ne me restait plus qu’à tracer le portrait d’une Huronne de fantaisie. Facile, les couleurs de base étaient là, ne manquaient que les plumes et le maquillage adéquat… Soit, je l’avoue, un tableau facile, avec une certaine tendance à se laisser aller à la facilité…

Mon conseil. -. On traite avec tendresse un sujet que l’on apprécie. L’on bouscule, par le tracé ou la composition, un thème qui ne fait pas écho. -. Faut-il pour cela, Christine, ne PEINDRE que des sujets qui nous séduisent ?– Que nenni ! Lorsque l’on aime, on se laisse porter. Lorsque l’on souffre ou que l’on peine, on réfléchit, et l’on se dépasse… Peut-être est-ce cela qui sépare la peinture-loisir de la peinture-art … à supposer qu’il y eût là ligne de démarcation.