»-. Qu’en est-il, en ce début de XXIème siècle, du Prince auquel Machiavel prodiguait ses conseils de bonne gouvernance ? Peut-on aujourd’hui encore tenter d’éclairer nos gouvernants sur les moyens de conquérir le pouvoir, de le conserver et, le cas échéant, sur les raisons de sa perte ? Beaucoup le croient, dans nos démocraties médiatiques qui ont transformé l’enseignement du maître florentin en un commerce lucratif, plus proche du marketing que de la philosophie politique.

Mais quel est ce pouvoir qu’il s’agirait de conquérir ou de conserver ? Sur quels sujets s’exerce-t-il ? Quel est son champ d’action, sa sphère d’influence, ses marges de manœuvre ? Quels sont ses rivaux à l’intérieur et à l’extérieur ? A l’époque de Machiavel, ces questions se posaient de manière plus simple. Selon lui, les difficultés à gouverner se concentraient essentiellement dans les Etats nouvellement acquis. Même si le pouvoir s’obtient par le suffrage universel et non par la force. Passé un bref état de grâce, le nouveau 🤴 élu se voit confronté non seulement à ses anciens rivaux, tous bien identifiés, mais à un ennemi insaisissable et rebelle. L’opinion. » Christian Salmon
Beautiful blog
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😊😕
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Rien ne change!
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