»-. Il était près de huit heures, lorsque mes pieds indignes foulèrent les tendres fleurs de tilleul jonchant l’allée sacrée. Mon sang ne fit qu’un tour au moment où j’aperçus la lumière qui filtrait entre les rideaux baissés du salon de la dernière et imposante 🏡. En m’approchant, j’entendis même l’écho du chant d’Alison.

C’était l’heure de sa répétition. Elle s’était mise à cultiver sérieusement ce talent dont parlait toute la ville. Ce soir, elle venait de terminer ses gammes et ses exercices. Certes, ces notes claires et justes ne formaient pas une mélodie mais leur harmonie propre n’en possédait pas moins le charme des vocalises d’un 🐦. Maintenant, tandis que sa mère l’accompagnait au 🎹, elle chantait Lamentations, un de ces naïfs chants écossais qui me semblaient inégalables. -. Elles chantaient, les jeunes filles, Gaiement, en trayant leurs brebis. Mais maintenant dans les prairies, Leur ❤️ se désole et gémit, Car les fleurs des bois sont flétries. Hélas, les beaux jours sont finis-. » A. J. Cronin (Les vertes années)
J’aime beaucoup ce tableau.
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😊🎶
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Beau tableau, aux couleurs bien choisies!
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