Enfin ! A quai !

 »-. La brume coiffait les sept sommets comme des bonnets en peau de 🐑. Le capitaine savait Ă  quel quai il fallait accoster. Les odeurs et les images allaient au-devant d’eux, bien connues et sĂ©duisantes. Ils avaient dĂ» les laisser en attente quelques mois. Elles se pressaient maintenant. Un flot de vieilles espĂ©rances. À nouveau.

Les gars faisaient leur travail tout en jouissant de la vue de la terre promise. Les quais ! La ville ! Les caboteurs et les navires Ă©taient serrĂ©s les uns contre les autres. De joyeux commandements et le roulement des voitures sur le pavĂ© traversaient la baie. Les palans gĂ©missaient au-dessus des portes ouvertes des entrepĂŽts. Ils Ă©taient alignĂ©s cĂŽte Ă  cĂŽte. Majestueusement et Ă©vidents comme un vieux paysage, ils s’appuyaient les uns contre les autres tout au long de la baie. La forteresse grise Ă©tait un gĂ©ant qui s’Ă©tait installĂ© lĂ , pour le restant de ses jours. Au beau milieu du reste. En parent immuable de la montagne.’‘ Herbjorg Wassmo (Le livre de Dina)

5 réflexions sur “Enfin ! A quai !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icÎne pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez Ă  l’aide de votre compte WordPress.com. DĂ©connexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Facebook. DĂ©connexion /  Changer )

Connexion Ă  %s