»-. Quand je vois quelqu’un prier, quand j’aperçois même de loin le clocher d’une église ou si j’entends sonner la cloche, j’en ai la cervelle déchirée ! Il faut que vous le sachiez, camarades, moi aussi, j’avais une mère, bien que je ne l’appelle pas sans cesse.

Lorsque après la grande guerre, elle resta seule à la 🏡, attendant sans trêve, avec l’espoir que le petit père reviendrait, et qu’il ne reparut pas, car il était enterré quelque part en Pologne, en Allemagne, enfin, on ne le sut jamais, elle devint comme Nadeschna. Elle se mit à prier, à s’agenouiller dans les églises, à ne plus penser qu’à Dieu, aux popes, aux cierges, aux cantiques. Jusqu’au soir où on la ramena à la 🏡 tout à fait folle, parlant aux anges et à Tichon (c’était le nom de mon père), lui murmurant des paroles tendres comme s’il était couché auprès d’elle dans le lit. Au bout d’un mois, elle mourut d’une fièvre cérébrale, selon le médecin. Voilà, mes amis, et je supplie Nadeschna Ivanovna de ne plus jamais prier en ma présence, ni d’élever des autels.’‘ Heinz Konsalik ( Les damnés de la taïga)
😊⛪️
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Triste histoire, une église toute pimpante!
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