-. La poule au pot tous les dimanches-. Tel Ă©tait le souhait de notre bon roi Henri IV, lequel dĂ©sirait des »jours meilleurs’‘ pour la paysannerie française, qui reprĂ©sentait alors la quasi totalitĂ© de la population du Royaume. La đ, innocent volatile, allait ainsi passer Ă la postĂ©ritĂ© en mĂȘme temps qu’Ă la marmite.

Les esprits taquins, dont je fais hĂ©las partie, ne manqueront pas de faire remarquer que, depuis le seiziĂšme siĂšcle, les choses n’ont guĂšre changĂ©, le repas dominical, Ă partager, s’Ă©tant dĂ©placĂ© insensiblement vers les »fast food ». L’on y a certes perdu gustativement, mais pas dans la convivialitĂ©. Sauf que… Les p’tits restos sont fermĂ©s, et le manant, promu citoyen Ă©lecteur, est priĂ© de rester tristement chez lui pour des agapes sans public et donc sans saveur. Bon appĂ©tit !
Mon conseil. -. La recette de la đ au pot est simple, mais fade, si l’on ne relĂšve pas son bouillon avec des lĂ©gumes et autres Ă©pices. Il en va de mĂȘme pour le portrait dudit volatile, dont le tracĂ© nĂ©cessite une mise en couleurs Ă©nergique. J’ai utilisĂ© plusieurs papiers-cadeau chatoyants, dont j’ai collĂ© les morceaux pour simuler les plumes. De lĂ Ă sauter dans la casserole…
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Belle poule, ce serait dommage de la manger!
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