»-. La pleine đ se dĂ©versait dans le ciel. A cĂŽtĂ© du bĂ»cher, Ignacio tenait Brave, qui Ă©tait sans selle. Jaime sortit son đĄïž et dit aux hommes. -. Cavaliers, nos guerres sont finies. Je ne veux pas que mon đ de guerre vieillisse dans une Ă©curie-. On ne peut jamais dire aux hommes la chose exacte parce qu’ils ne la comprendraient pas, ils ont fait une mĂ©diocre petite histoire morale, alors que c’est un grand poĂšme mĂ©taphysique. Du milieu des hommes s’Ă©leva un long murmure.

-. Felipe, chante le chant des chevaux d’Agreda-. Je chantai, sans ma đž. Les hommes reprirent le refrain avec des voix profondĂ©ment altĂ©rĂ©es. Ensuite Jaime s’avança, embrassa Brave sur les naseaux, sur les yeux. Il le frappa au cou. La criniĂšre de Brave se hĂ©rissa, et ses sabots battirent contre le sol une supplication fĂ©roce. RenversĂ© Ă terre, il rua contre l’inĂ©vitable. AprĂšs cela il fut fini. Nous renversĂąmes le bĂ»cher sur son corps et nous y mĂźmes le đ„. Alors, d’eux-mĂȘmes, les hommes chantĂšrent un chant indien que je connaissais bien. » Drieu la Rochelle (L’homme Ă đ)
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Une histoire cruelle, beau portrait de cheval aux couleurs originales.
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Magnifique!
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