Dans la volière

J’aime passionnément les 🐦, leurs plumes colorées, leurs chants, leur liberté. Je les peins en abondance, en petit, moyen et grand format, en cage (porte ouverte, bien entendu), dans les 🌲, dans les airs. Pourquoi cette passion pour la gens volatile ? Me revient en tête une anecdote, ceci expliquant peut-être cela…

Mon grand-père habitait une 🏡 de ville, agréablement dotée d’un petit jardin arboré. Entre la façade avant, le mur mitoyen et la clôture maçonnée sur rue, il avait installé, en extérieur, une grande volière qui accueillait le visiteur avant même que celui-ci eût atteint la porte d’entrée. Y vivaient en paix et en sécurité une bonne trentaine de bruyantes pensionnaires, protégées l’hiver des frimas par des plaques de verre amovibles. Sous le climat de Marseille, l’abri était suffisant… Dans mes souvenirs de petite-fille, je revois Papy Charles, s’occupant tous les samedis matins de ses perruches, changeant l’eau des abreuvoirs, nettoyant les lieux avec amour, parlant à ses 🐦, ceux-ci lui répondant. C’était à la fois son jardin secret, et son territoire partagé avec tous ceux qui comme lui, et comme moi déjà, aimaient les 🐦. Depuis longtemps, Papy Charles n’est plus, la 🏡 a changé de propriétaire, il est peu probable que la volière soit encore en usage, ou même encore là… Restent les souvenirs, et les tableaux qu’ils m’inspirent.

Mon conseil. -. Pourquoi les artistes s’attachent-ils à PEINDRE avec constance tel ou tel sujet ? Certes, l’on obtient plus ou moins de réussite, artistique ou commerciale et si possible les deux options, en interprétant en séries les 🌲, fleurs, 🐦, 🏡 et autres ⛵. Mais, en y réfléchissant bien, n’est-ce pas aussi parce que l’on y met tout son ❤️, toute son âme, et que la ✋ suit ? Souvenirs, souvenirs…