Le parfum des roses de Sorrente

 »-. A son rĂ©veil, il se rappela avoir entendu une voix lui dire pendant la 🌃 qu’au printemps, on offrait des roses, ou plutĂŽt il y avait repensĂ© en voyant, en bas, de sa fenĂȘtre, un arbuste couvert de fleurs d’un rouge lumineux. C’Ă©taient des roses, de la mĂȘme espĂšce que celles que la jeune femme portait Ă  son cottage. Il descendit, en cueillit quelques-unes, et les sentit. Les roses de Sorrente devaient, en effet, ĂȘtre d’une essence particuliĂšre. Leur parfum lui parut non seulement merveilleux, mais complĂštement Ă©trange et nouveau, car elles semblĂšrent exercer sur son esprit un effet dissolvant.

Il se hĂąta dans des rues qui l’Ă©loignĂšrent des touristes. Il avait sur lui son petit carnet d’esquisses, et il tenait Ă  la ✋ les roses rouges dont le parfum lui avait fait oublier son petit dĂ©jeuner. Peut-ĂȘtre, la jeune femme avait-elle d’autres heures de libertĂ© dans la journĂ©e, la 🌃 aussi, au clair de 🌙 ! Chose Ă©trange, les roses renforçaient en lui cette supposition, quand il les approchait de ses narines pour en sentir le parfum.’‘ Wilhelm Jensen ( Histoires d’aberration)

5 réflexions sur “Le parfum des roses de Sorrente

  1. Ping : Le parfum des roses de Sorrente — L’atelier peinture de Christine – TYT

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icÎne pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez Ă  l’aide de votre compte WordPress.com. DĂ©connexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez Ă  l’aide de votre compte Facebook. DĂ©connexion /  Changer )

Connexion Ă  %s