»-. A son rĂ©veil, il se rappela avoir entendu une voix lui dire pendant la đ qu’au printemps, on offrait des roses, ou plutĂŽt il y avait repensĂ© en voyant, en bas, de sa fenĂȘtre, un arbuste couvert de fleurs d’un rouge lumineux. C’Ă©taient des roses, de la mĂȘme espĂšce que celles que la jeune femme portait Ă son cottage. Il descendit, en cueillit quelques-unes, et les sentit. Les roses de Sorrente devaient, en effet, ĂȘtre d’une essence particuliĂšre. Leur parfum lui parut non seulement merveilleux, mais complĂštement Ă©trange et nouveau, car elles semblĂšrent exercer sur son esprit un effet dissolvant.

Il se hĂąta dans des rues qui l’Ă©loignĂšrent des touristes. Il avait sur lui son petit carnet d’esquisses, et il tenait Ă la â les roses rouges dont le parfum lui avait fait oublier son petit dĂ©jeuner. Peut-ĂȘtre, la jeune femme avait-elle d’autres heures de libertĂ© dans la journĂ©e, la đ aussi, au clair de đ ! Chose Ă©trange, les roses renforçaient en lui cette supposition, quand il les approchait de ses narines pour en sentir le parfum.’‘ Wilhelm Jensen ( Histoires d’aberration)
Ping : Le parfum des roses de Sorrente â L’atelier peinture de Christine – TYT
Christine, une belle vision que cette rose que tu as si bien rĂ©alisĂ©e….
JâaimeAimĂ© par 1 personne
Magnifique !!!!
JâaimeAimĂ© par 1 personne
đđč
JâaimeAimĂ© par 1 personne
Une bien belle rose, pour illustre ce texte onirique.
JâaimeAimĂ© par 1 personne