»-. Une douce musique d’ambiance les accueille. La brise fraĂźche venue de la mer ne dissipe pas encore la chaleur torride de la journĂ©e, qui plane toujours. Les chandelles vacillent, languissantes. La mer a virĂ© au bleu d’encre. Tout le monde rit, boit, bavarde. Les serveurs glissent d’un invitĂ© Ă l’autre, offrant des plateaux d’amuse-bouches prĂ©sentĂ©s avec raffinement. Tous deux sirotent leur đ„ devant la mer qui s’assombrit.
Il commence Ă dĂ©couvrir, mi-impressionnĂ©, mi-coupable, Ă quel point le temps, ici, freine sa course, s’enlise dans une mĂ©lasse de futilitĂ©. Rien ne semble plus compter que le vin que l’on boira Ă table, les boucles d’oreilles Ă exhiber ce soir, le modĂšle de cigare Ă dĂ©guster. Il dĂ©taille leurs tenues, l’Ă©pouse belge arbore une đ en maille abricot au dĂ©colletĂ© plongeant. La nageuse suisse est spectaculaire dans uneđ de sirĂšne Ă©meraude qui lui dĂ©nude une Ă©paule. La brune voluptueuse aux jambes courtes dĂ©borde de sex-appeal avec un dos nu en lamĂ©. Et c’est avec une classe toute parisienne que la blonde française dĂ©ambule dans sa đ portefeuille ajustĂ©e. » Tatiana de Rosnay (Ă l’encre russe)

Bien rĂ©alisĂ© ce tableau ! Le noeud et les boutons me semblent rĂ©els… Bon samedi Christine !
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Le noeud et les boutons sont réels, ils sont simplement collés sur la toile
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Je l’avais bien perçu, c’est trĂšs joli !
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Beau tableau qui illustre bien les subtilitĂ©s d’une robe.
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â€ïžâ€ïž
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