»-. La pĂȘche en eau douce est-elle nĂ©faste Ă la biodiversitĂ© ? Cette question peut surprendre, pour une activitĂ© dont l’adage prĂ©tend qu’elle est si paisible que Dieu dĂ©compte les heures passĂ©es Ă la pratiquer sur le temps de vie qu’il accorde Ă tout homme. Plus que sur l’activitĂ© elle-mĂȘme, c’est peut-ĂȘtre sur l’ensemble des pratiques qui l’environnent qu’il convient de s’interroger. Les introductions et peuplements d’une part, la đŁ excessive et le braconnage d’autre part.

Les introductions d’espĂšces en eau douce constituent une pratique courante depuis l’AntiquitĂ©. Ainsi, la carpe commune aurait Ă©tĂ© importĂ©e par les Romains, bien qu’elle soit aujourd’hui considĂ©rĂ©e comme un Ă©lĂ©ment Ă part entiĂšre de la faune indigĂšne. Le dix-neuviĂšme et le vingtiĂšme siĂšcle ont connu de nombreuses tentatives d’acclimatation d’espĂšces nord-amĂ©ricaines. Certaines ont Ă©tĂ© couronnĂ©es de succĂšs, telle la truite arc-en-ciel et le saumon des fontaines, sans pour autant mettre en pĂ©ril la faune indigĂšne, Ă l’exception du đ-chat. L’idĂ©al serait de rĂ©ussir Ă suffisamment maĂźtriser l’Ă©levage des diffĂ©rentes espĂšces, de maniĂšre Ă pratiquer le rĂ©-empoissonnement Ă partir de provenances rĂ©gionales, Ă dĂ©faut d’ĂȘtre totalement autochtones. » Michel Chauvet et Louis Olivier (La biodiversitĂ©, enjeu planĂ©taire)
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Joli tableau, plein de fantaisie.
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