»-. Il me conduisit jusqu’Ă la pointe du Safranier, puis s’aventura Ă l’intĂ©rieur d’un grand parc sauvage oĂč les odeurs de la brise marine se mĂȘlaient Ă celles des eucalyptus et de la menthe poivrĂ©e. Le chemin tournicotait sur une pente raide et la mer apparut soudain en mĂȘme temps que la đĄ de l’Ă©crivain, un parallĂ©lĂ©pipĂšde en pierre ocre, verre et bĂ©ton.

Je fus sĂ©duit immĂ©diatement. J’avais toujours rĂȘvĂ© d’habiter dans un endroit pareil. Une villa accrochĂ©e Ă la falaise avec du bleu Ă perte d’horizon. J’imaginais des enfants courir sur la terrasse, j’imaginais mon bureau face Ă la mer, oĂč j’Ă©crirais des romans sans difficultĂ©, comme si la beautĂ© du paysage pouvait ĂȘtre source d’une inspiration sans fin. Mais on m’en demandait une fortune, et on me dit que je n’Ă©tais pas le seul client sur le coup. Un homme d’affaires du golfe avait dĂ©jĂ fait plusieurs visites et formulĂ© une offre ferme. -. Ăa serait dommage de laisser passer cette chance, cette đ est faite pour ĂȘtre habitĂ©e par un Ă©crivain-. Bien que je ne sache pas vraiment ce qu’Ă©tait une đ d’Ă©crivain, j’avais tellement peur qu’elle ne me passe sous le nez que je cĂ©dai Ă cette dĂ©pense folle. » Guillaume Musso (La vie secrĂšte des Ă©crivains)
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VoilĂ une belle maison, tout en fantaisie…
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